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Le Salar d'Uyuni où l'on perd ses repères

Dernière mise à jour : il y a 3 jours

Cela fait deux jours que nous sommes en Bolivie et un plantage de voiture dans le Sud Lipez plus tard nous sommes déjà conquis. Ce n'est que le début car le meilleur arrive. Nous venons d'arriver à Uyuni, la ville adjacente au célèbre Salar du même nom...


L'horizon ?

La ville en elle-même ne donne pas trop envie de s'y attarder, on est loin de la mignonnerie des villes de Patagonie comme Puerto Varas. Cependant on trouve une super auberge qui fait carrément des pancakes au petit déjeuner ! C'est exactement ce dont nous avons besoin après ces péripéties d'un San Pedro de Atacama raté, d'un passage de frontière compliqué et d'un plantage de voiture dans une rivière du sud Lipez ! Dormir et manger. Le lendemain le tour est réservé pour le Salar d'Uyuni, le plus grand désert de sel du monde. C'est un peu l'endroit immanquable quand on fait un tour d'Amérique du Sud et normalement cela ne nous fait pas rêver mais là... La nature va nous faire tout oublier. Nous n'y allons pas avec Fitz car tout comme moi elle a besoin de se reposer et je crois qu'elle a eu assez d'eau pour le reste de l'année... Ou pas ! Car oui, nous sommes en février et le Salar est en eau à cette époque. D'après les guides c'est la meilleure époque pour le visiter car le miroir parfait qui se crée pendant ces quelques semaines est tout simplement magique, on en ressort chamboulé !


Nous partons assez tôt, direction le rêve éveillé.


Aux portes du Salar de Uyuni

On roule vraiment doucement sur cette étendue d'eau à perte de vue car le sel et l'eau peuvent rapidement abîmer la voiture. C'est le guide qui l'a dit. Nous apprivoisons cet espace, mangeons dans un hôtel de sel et nous enfonçons toujours plus loin... Heureusement car le nombre de touristes est assez dingue ! Mais le Salar l'est encore plus et sa grandeur permet à tout à chacun d'en profiter sans se marcher sur les pieds.


Un aperçu du coucher de soleil sur le Salar

Nous avons choisi l'agence Brisa sous conseil de notre hôte à Uyuni. Leur point fort ? Être les pros des photos en perspective. Nous n'allons pas être déçus. Nous prenons des photos pendants des heures, dans des positions assez loufoques ce qui ne manquent pas de nous faire rire. C'est limite sportif, on est dans un cours de fitness, allez on tient les abdos. Et le résultat en valait bien la peine, regardez vous-même :



Et avec le recul, j'ai bien compris son petit manège à notre guide, ces trois heures de photos c'était pour nous faire patienter jusqu'à l'apothéose, le summum, l'Everest, que sais-je... Le coucher de soleil. On ne l'a pas vu arriver tellement on s'amusait et la surprise n'en fut que plus belle. Les mots vont me manquer pour décrire ce que l'on a vécu, aucune photo ne peut le retranscrire. L'horizon a disparu, nous ne savons plus discerner le ciel de la terre, le nord du sud, nous sommes perdus dans l'immensité qui nous entoure ! Les couleurs du crépuscule viennent chatouiller les nuages, à droite du violet, en face du orange, à gauche du bleu. C'est si beau ! Si beau... Au moment où le soleil se couche et nous laisse orphelins de sa beauté, la lune pleine se lève pour combler ce manque et nous réconforter. Ce réverbère illumine autrement les eaux du Salar, un vol de flamants roses passe au-dessus de nos têtes, sommes-nous en train de rêver ? Après les rires et farces de l'après-midi, tout le monde se tait. Contempler. Nous ne savons faire que cela.


Au revoir jour, bonjour nuit

Sur le chemin du retour, le temps se couvre au loin et des éclairs jaillissent du ciel pour se refléter sur le Salar. Mère nature, tu me fais le plus beau des cadeaux ! L'émerveillement ne s'arrête pas, je plonge dans mes pensées, la tête appuyée sur la fenêtre du 4x4 qui nous ramène doucement à la réalité.



C'est comme si le temps s'était arrêté, comme si nous avions vécu une vie dans ce Salar, ce sont des images qui habitent le coeur. La nuit est tombée, on va se coucher...


Psst. From Uyuni with love.


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